Brian Isard
Deux points à considérer :
1. Notre gouvernement fédéral a fait de l'expansion du commerce mondial sa priorité dans le cadre du Plan d'action sur les marchés mondiaux.
Depuis 2007, le Canada a passé sept nouveaux accords de libre-échange avec 37 pays et est en cours de négociation d'un autre accord avec les 11 pays qui conforment le Partenariat transpacifique. Ces accords de libre commerce devraient avoir un impact significatif dans les prochaines années sur nos échanges avec le reste du monde. Pour les fabricants et expéditeurs canadiens, les réseaux commerciaux internationaux et les chaînes d'approvisionnement mondiales sont les moyens avec lesquels les échanges sont organisés.
2. Derrière ces nouveaux accords commerciaux, on trouve une petite armée de lobbyistes et d'associations sectorielles représentant différents segments de l'économie canadienne, depuis l'industrie automobile jusqu'aux exportateurs agricoles défendant les intérêts particuliers de leurs groupes. On compte bien plus de 700 lobbyistes recensés payés pour murmurer à l'oreille des décideurs dans le gouvernement fédéral.
Les entreprises plus petites n'ont pas les revenus des grandes multinationales pour financer des activités de recherche sur la politique commerciale du Canada et pratiquer le lobby auprès du gouvernement fédéral afin de s'assurer que les nouveaux accords et politiques n'entraînent pas un désavantage compétitif pour leurs affaires.
Avez-vous considéré qui travaille pour vous pour :
Afin d'assurer que notre voix est entendue, le personnel de l'Association a passé plus de 400 heures l'an dernier à mener des recherches, élaborer des présentations, consulter d'autres groupes, rencontrer des décideurs clés dans le gouvernement fédéral, et former des alliances avec d'autres membres du secteur des produits en bois, afin de défendre nos intérêts dans les nouvelles mesures législatives qui affectent notre industrie comme le nouveau Programme canadien de certification des produits du bois traités à la chaleur (D-13-01).
Nos intérêts sont défendus avec force grâce à notre participation à deux groupes parrainés par le gouvernement fédéral. Le Wood Products Certification Committee et le Canadian Forest Phytosanitary Working Group sont tous deux structurés pour assurer que le secteur des produits en bois du Canada conserve sa réputation méritée de meneur de la chaîne d'approvisionnement dans le commerce sécurisé.
Avez-vous considéré qui surveille les règlementations de nos principaux partenaires commerciaux et comment elles sont interprétées ?
Pour prendre un cas précis, récemment un de nos membres, qui gère les besoins en emballage en bois d'un gros industriel canadien, nous a appelés concernant des emballages en bois qu'il avait fourni pour des équipements de haute valeur ayant été arrêtés à la frontière des États-Unis pour des raisons non communiquées. Nous lui avons conseillé de demander au transporteur de retirer le chargement du site frontalier avant qu'il ne soit admis en quarantaine, ce qui a été fait. Le lendemain, les douanes avaient résolu le problème et le chargement était de nouveau en voie d'acheminement. L'expéditeur a évité une pénalité de retard de livraison substantielle et le client a été très satisfait de la manière dont notre membre a traité le problème.
De manière croissante, la valeur des biens que nous vendons est générée par le service et la connaissance. Notre Association fonctionne comme un centre de connaissance pour les questions liées au commerce non seulement pour nos membres, mais aussi de plus en plus pour les entreprises exportatrices qui utilisent des produits d'emballage en bois.
Le personnel de notre Association ont reçu un flot continu de questions et requêtes pour aider nos membres à traiter les obstacles dans la chaîne d'approvisionnement mondiale avec leurs emballages d'exportation sur des thèmes tels que :
L'ACMPC est bien positionnée pour aider nos membres et défendre des politiques qui favorisent un meilleur accès aux marchés. Afin de nous aider dans cette tâche, nous souhaitons créer une base de données de questions liées à l'exportation dans la section réservée aux membres de notre site web. Nous demandons aux membres de soumettre les caractéristiques des chargements étant retenus ou refusés par les douanes. Non seulement ceci permettra d'identifier des patrons émergents que nous pourrons traiter en tant qu'Association, mais les membres pourront aussi savoir qui contacter pour obtenir des conseils sur la manière de traiter avec un pays particulier.
Les fabricants canadiens ayant du succès savent l'importance de travailler ensemble pour contribuer à rendre les politiques gouvernementales plus réactives. La prochaine fois que quelqu'un demande quelle est la valeur que lui apporte l'appartenance à l'Association, vous pouvez peut-être suggérer qu'il essayer d'influencer l'élaboration de la politique gouvernementale de son côté. Suggérez-lui d'essayer d'appeler le gouvernement fédéral lui-même, de trouver la bonne agence pour traiter une demande d'information et prendre des mesures pour répondre à ses préoccupations.
Faites-moi savoir quel résultat il obtient.